top of page

Les avocats, principalement, s’y appliquent chaque jour davantage pour leur structure, alors que leurs institutions représentatives [1] ont déjà une expérience assumée. La plupart d’entre eux ont bien compris que l’étape nécessaire avant la partie technique est une réflexion stratégique : pourquoi s’exprimer, à qui s’adresser ? A quel moment se lancer ? Et selon quelle périodicité ?

​

Selon Marc Fanelli-Isla, expert en social media marketing, l’objectif est premier est le référencement sur Internet qui passe aujourd’hui non seulement par Google, mais par Twitter, YouTube et bientôt Facebook Video, car le réseau de Mark Zuckerberg prépare son moteur de recherche vidéo. Pour gagner en visibilité, il s’agit donc d’utiliser les hashtags (les mots-clés les plus recherchés dans votre secteur d’activité) et de se positionner en expert.

​

Après avoir répondu à ces bases de réflexion, et retranscrit la synthèse de vos échanges, place au story telling :  il importe de raconter une histoire, avec un séquençage bien étudié  et fluide de votre scénario, afin de captiver l’attention de vos auditeurs, et de  vos prospects. Seule une information utile et pertinente (cas pratique, impact d’une jurisprudence récente, commentaire d’une actualité porteuse) sera préférée à une vidéo institutionnelle. Comme le précise Guillaume Kaltenbach (co-fondateur Le droit pour moi), la structure du scénario doit être simple et percutante : une question et des éléments de réponses concis et précis. Comptez 5 à 6 lignes de réponses par question.

​

N’oubliez pas non plus d’apporter une dimension humaine à votre image en adoptant une posture naturelle, le but étant de vous montrer convaincant et non commercial de sa propre personne. Et soignez l’esthétique,  tout en mesure néanmoins.

​

Le choix du prestataire de qualité, est souvent une étape difficile. Préparez un cahier des charges pour sélectionner le prestataire qui comprendra au mieux vos besoins et saura les traduire. Vous-même, ou votre conseil en communication vous accompagnera dans cette mission. Selon Bertrand Lenotre (Co-fondateur de Digital Business News), dans l’univers média, la vidéo est un vecteur par excellence des messages non verbaux. Vous pouvez donc profiter de ce canal de communication pour proposer, au-delà de votre expertise, une personnalité engageante et une écoute dynamique ; sans un minimum de réflexion ou accompagnement préalables, vous risquez de transmettre un message technique et froid.

 

Pour appuyer votre discours, la vidéo pourra également intégrer des éléments demotion design, autrement dit des animations qui s’ajoutent à votre image (synthèses de vos propos, sous forme d’extraits powerpoint, notamment).

 

Ensuite, pour optimiser le résultat et donc  la visibilité de la vidéo, il n’est pas forcément nécessaire de l’intégrer en home page de votre site, mais dans la rubrique dédiée à vos pratiques et à votre expertise et permettant des news régulières que vous pourrez partager sur les réseaux pour viraliser vos contenus. Elle sera intégrée sur le site et complétée par une synthèse écrite de vos propos pour améliorer votre référencement. Vous pourrez l’héberger sur YouTube mais aussi sur Facebook, LinkedIn et Twitter en y mettant les bons tags et hashtags, afin de  décupler vos opportunités de visibilité.

 

Ces démarches indépendantes, constituent autant de briques pour construire et renforcer l’image d’expert des professionnels du droit, pourraient également être fédérées autour d’une plateforme d’informations intégrant les vidéos initiées par chacun. A quand un « molotov.tv » du droit ? Qu’en pensent le CNB et le CSN notamment ?...

 

 

Cet article a été publié initialement dans le Monde du Droit, 20/09/2016.

​

[1] Conseil national des barreaux (CNB) et Conseil supérieur du notariat.

  • LinkedIn Social Icon
  • Twitter Social Icon

Titre du site

bottom of page