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  1. La communication une nécessité à toute entreprise… Mais est-elle une nécessité à un cabinet d’avocats/une étude de notaires

Un cabinet est une entreprise qui a des problématiques de rentabilité, d’organisation, de développement et des besoins de financement, de recrutement, de visibilité, de notoriété, de communication. Le règlement intérieur national (RIN) des avocats s’est considérablement assoupli ces dernières années. Aujourd’hui, il est quasiment possible d’exploiter la majorité des moyens de communication jusqu’à la diffusion de publicités à la télévision ou des  spots radio (ce qui est interdit aux notaires). Ils peuvent également réaliser des sollicitations personnalisées, dont sont encore (pour le moment) privés les notaires dans l’attente d’un texte réglementaire.

Toutefois, tous les supports de communication ne sont pas adaptés ; l’audit et la stratégie qui en découlera, sont les maitres mots. En bref, un savoir-faire et un savoir être !

 

En effet, pour fonctionner, une communication doit être sur-mesure. Et donc réalisée par des professionnels, et ce quel que soit le secteur d’activité.

 

 

    2  La communication, une affaire de spécialiste ?

Les moyens de communication actuels (smartphones…) et leur utilisation à usage personnel (réseaux sociaux…) ont permis un apprentissage « technologique » qui pourra être appréhendé et optimisé à des fins professionnelles.

Toutefois, la fréquence, l’orientation des contenus et les supports diffèrent lorsqu’il s’agit d’une communication à orientation professionnelle.

Un avocat ou un notaire, communique souvent ‘quand il a le temps’, à périodicité aléatoire, sur des thèmes mêlant des informations professionnelles, parfois des GIF ou vidéos comiques, au ton décalé voire des informations personnelles ! Un professionnel a pour objectif de gérer les contenus selon une stratégie bien définie en amont et validée par le client, mais il a également pour mission d’être un facilitateur de développement du cabinet. Il n’intervient plus seulement sur les aspects de la communication du cabinet mais c’est aussi un consultant, un conseil proche de son client, spécialiste de son métier et du secteur juridique. Il analysera avec lui ses cibles, l’aidera à définir des objectifs et à construire des offres voire des  partenariats.

 

  3  La mise en place d’une communication est-elle à la portée - financière- de toutes les structures de cabinet ?

En cette époque de concurrence accrue et croissante, le coût d’une communication d’un cabinet d’avocats est une dépense qui n’en est pas une… car les objectifs sont régulièrement atteints. En effet, être conseillé en communication est aussi nécessaire qu’un conseiller juridique au côté d’un PDG ou d’un DJ. On peut tenter tout faire, mais à quel prix pour sa santé et son entourage personnel…

Néanmoins, les cabinets de toutes tailles peuvent être accompagnés en communication. Or, nous avons constaté que des actions d’envergures sont acceptées par les cabinets à partir d’une dizaine d’avocats. Pour un démarrage efficace et des actions d'envergure, une communication externalisée commence dès 2000 € par mois. Dans ce cadre, le cabinet est accompagné par un consultant expérimenté et efficace ! (veille économique et juridique, rencontre avec la presse, un communiqué/une tribune, un reporting, interactions régulières avec le consultant, reporting).

En revanche, un accompagnement sur mesure par des professionnels expérimentés à moins de 1000€/mois est possible mais il est assimilable à des actions ponctuelles qui n’apportent pas de résultats tangibles en général (un communiqué, un échange avec un journaliste par exemple),  car la première étape, qui comprend l’audit et la définition de la stratégie, est la plus chronophage et donc les plus ‘coûteuse’. L’audit et la stratégie sont des étapes nécessaires et utiles pour le cabinet car elles posent des questions sur l’organisation, la tarification, les cibles, les différences entres associés, les points forts du cabinet, son positionnement, etc… Et souvent, cela permet une réflexion constructive entre associés… avant les actions.

Cet article de Pascal Mendak et Sabrina Tantin a été publié le 27 juin 2018 sur Actualités du droit (Wolters Kluwer France).

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